L’arobase : le nouvel espace numérique, culturel et entreprenarial de Louvigné-du-Désert (35)

Infos pratiques

Adhérent 2018
Maire : Jean-Pierre Oger
Adresse : Mairie, 19 rue Lariboisière 35420 Louvigné du Désert
Téléphone : 02 99 98 01 50
Nbre d’habitants : 3520
Superficie : 41,66 km²
Intercommunalité : Fougères agglomération
www.louvignedudesert.org/
Contact BRUDED : Mikael Laurent

Autres expériences de Louvigné du Désert

Initiée en 2014, le projet de ‘villa numérique’ se voit concrétisé dix ans après grâce à la persévérance des élus et des équipes. Au fil des années, de l’évolution des besoins et des possibilités de soutiens, notamment de l’Europe, le projet a évolué pour devenir un tiers-lieu proposant un regroupement de divers services en réponse aux besoins locaux.

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Des locaux inoccupés

Ici se trouvait un ancien cabinet médical et infirmier. La Ville l’avait racheté pour aider Louvigné communauté à construire la Maison de santé. À la suite, la commune avait aussi racheté un atelier de fabrication de meubles contigu

Jean-Pierre Oger, maire

Un projet inscrit dans les programmes de revitalisation

Lauréate en 2015 de l’Appel à manifestation d’intérêt sur les centres-bourgs, en lien avec Louvigné communauté (et ensuite par Fougères agglomération suite à la fusion en 2017), la ville y inscrit à l’époque le projet de ‘villa numérique’. Celui-ci ne verra pas le jour, en raison de difficulté à trouver des financements : « Un soutien européen qui devait nous aider à sortir le projet est tombé à l’eau avec le Brexit » souffle François Vezie, adjoint impliqué dans le programme de revitalisation. Le projet est ré-inscrit dans le programme ‘Petites villes de demain’ avec l’objectif « de lutter contre la vacance de certains bâtiments et d’accompagner la population vers la transition numérique » défend l’édile.

Des études à la concrétisation

Pour avancer dans sa concrétisation, la ville confie en 2019 une étude de faisabilité au cabinet CERUR. Elle permettra d’en dessiner les usages, de définir le budget nécessaire et de rédiger le cahier des charges de conception. Celle-ci sera réalisée par le cabinet d’architecte Tricot. En cours de conception, la Ville a eu à cœur de ré-affiner les futurs usages et le fonctionnement du lieu en se faisant accompagner par le cabinet Sensorium. Un petit groupe d’usagers  (centre social, maison France services, commerçant…) se réunit à plusieurs reprises pour échanger sur les usages possibles du lieu, avec un point d’attention à penser avoir en tête les différents publics : petits, seniors, entreprises…

Répondre aux besoins locaux

Le projet vise à répondre aux besoins de différents acteurs du territoire. « Ceux de la population pour réduire la fracture numérique , ceux  des entreprises pour des salles de visio-conférence, des bureaux, du coworking pour des microentrepreneurs, des travailleurs isolés ou des salariés en télé-travail.. ou les besoins de culture pour les groupes scolaires, les familles, les associations à travers la « Microfolie’ » mené en partenariat avec le Musée de La Vilette à Paris et le Ministère de la culture. La Microfolie est un musée numérique, « pour voyager à travers l’art et l’histoire » . Il donne accès à près de 3000 chefs d’œuvre issus des plus grands musées nationaux comme Le Louvre, le Musée d’Orsay, … « Nous allons commencer à l’utiliser avec les écoles, le collège, l’ALSH mais aussi le public senior » se réjouit le maire. Un concert de l’opéra de Paris est également prévu en retransmission directe prochainement. Le déploiement de la fibre permettra de projeter l’opéra dans la salle de spectacle. Point important, ce nouveau lieu ne nécessite pas d’embauche : l’ouverture sera assurée par Axelle, en charge de l’administration de l’espace culturel Louis Jovence. Les créneaux de réservation des salles peuvent se faire par internet

Le bâtiment se décompose en différents espaces :

  • Une entrée avec des casiers individuels permettant de stocker du petit matériel
  • Un Bureau fermé
  • Une salle de travail ouverte donnant sur un espace de cuisine et une large terrasse enherbée
  • Une salle de projection pour la Microfolie avec sa dizaine de tablettes individuelles
  • Une salle de visio-conférence parfaitement équipée

Du mobilier réalisé localement

Outre les bâtiments d’origine qui ont été largement conservés, le mobilier de la Microfolie a été réalisé en réemploi par l’association d’insertion « Le Tournevis » basé à Louvigné. La structure est en réseau avec d’autres structures bretonnes (Un peu d’R à Brest, Cap solidarité à Plozévet…), ce qui lui permet de répondre à des commandes sur mesures et en quantité de la part de collectivités.

Une ingénierie de projet

Le projet n’aurait sans doute pas pu se mener sans une équipe de projet solide et persévérante. Au-delà du maire,  deux adjoints sont impliqués, l’un plus sur le volet « dynamique sociale » l’autre sur l’aspect « bâtiment ». Côté services, la commune dispose d’une ingénierie très complémentaire : un chargé de mission sur les projets européens, également directeur du centre culturel, « qui porte les projets d’attractivité de la commune », une chargée de mission de Fougères agglomération « qui nous accompagne sur les différents volets de la démarche PVD », un ingénieur « sur le pilotage des travaux », et le DGS qui « pilote les dossiers administratifs et financiers ».

Des soutiens européens

Le choix – qui avait pu apparaitre aux yeux du conseil municipal comme risqué il y a quelques années – a depuis largement fait ses preuves. Celui d’embaucher un chargé de mission en charge de piloter les projets d’attractivité de la commune et de trouver des fonds pour les financer. Pas moins de trois programmes européens (INTEREG sur l’entreprenariat social, INTEREG SIRR sur l’innovation dans les territoires ruraux) viennent soutenir l’investissement de ce projet et même le fonctionnement du poste !

Le budget

Le projet a couté au total 830 359 € HT

Dépenses

  • Maitrise d’œuvre : 107 083 € HT
  • Travaux : 723 276 € HT

Recettes

  • Europe (Leader Starter
  • Etat (DSIL) : 115 000 €
  • Région (contrat de partenariat) : 108 000 €®
  • CD35 (contrat de territoire) : 68 448€
  • Fougères agglo (Fonds de concours et de compensation) : 120 473 €
  • Fougères agglo (Fonds d’intervention économique) : 60 000 €

En Savoir plus

Page dédiée à l’arobase : présentation du lieu, tarifs de location de salle et d’espace de coworking

rédigé en avril 2024

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