Bazouges-la-Pérouse (35) : du contrat d’objectif à l’évolution des bâtiments du bourg

Infos pratiques

Adhérent : depuis 2020
Maire : Pascal HERVÉ
Adresse : Bazouges-la-Pérouse, France
Téléphone : 02 99 97 44 11
Nbre d’habitants : 1833
Superficie : 58,18 km²
Intercommunalité : Couesnon Marches de Bretagne
bazougeslaperouse.fr/
Contact BRUDED : Mikael Laurent

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Après un contrat d’objectif conduit en 2011 par l’ancienne équipe municipale et portant sur la globalité du développement communal, la nouvelle municipalité arrivée aux manettes en 2014 a décidé d’enclencher un nouveau contrat d’objectifs au lendemain des élections municipales de 2020, portant sur 5 bâtiments du centre-bourg.

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Une nouvelle médiathèque tiers-lieu

Le contrat d’objectif a été lancé en parallèle du choix, porté par la communauté de communes Couesnon Marches de Bretagne, d’engager l’extension-rénovation de la bibliothèque pour la transformer en médiathèque tiers-lieu. Lancé en 2018,le projet a été conduit de bout en bout dans une démarche participative particulièrement appuyée  avec un comité d’usagers,  l’ensemble des acteurs de la lecture publique, les élus communaux et de nombreux partenaires dont BRUDED. Il  comprend une extension d’environ 200 m2 en ossature bois terre, en cœur de bourg. En cours de construction, son inauguration est prévue à l’automne 2023.

Des bâtiments vétustes ou aux usages mal définis

« Nous avons souhaité engager ce travail car nous souhaitions mener une réflexion en profondeur sur plusieurs de bâtiments dont les usages étaient amenés à évoluer. Quatre d’entre-eux étaient propriétés communales et un privé  » indique Pierre Alexandre, conseiller municipal mandaté par le maire pour piloter le suivi de la démarche. À l’époque, la destination de cinq bâtiments interroge plus spécifiquement la municipalité justifiant le lancement d’une étude en début de mandat :

  • La maison Rimbert, située dans l’hyper-centre, jouxtant l’office du tourisme et la mairie. Considérée comme un emplacement très stratégique par la municipalité, elle fera l’objet, avec ses annexes et son foncier de 860 m2, d’une acquisition via le portage foncier de l’EPF Bretagne.  « Lors du lancement du CODD, ce lieu était vacant et sans usage défini. Des travaux d’étanchéité de la toiture semblait néanmoins impératif à court terme pour préserver le bâti »
  • Le centre administratif annexe, propriété communale, située à deux pas de la médiathèque, dont les usages se sont déterminés au fur et à mesure de sollicitations, sans réelle orientation définie. « Le RDC héberge une antenne de la PMI et accueille une permanence d’une association d’assistante maternelle ; l’étage héberge des bureaux administratifs d’entreprises de la commune ».
  • L’ancienne salle des sports n’est plus utilisée depuis le choix de construire une nouvelle salle de sport intercommunale. Son devenir interroge
  • La salle des fêtes, située en contre-bas du bourg, vieillissante et très mal isolée
  • Un bâtiment municipal servant notamment aux repas des élèves de l’école privée. Situé à l’arrière de la médiathèque, sa vétusté et son positionnement gênant les liaisons douces et la jonction vers la salle des sports interroge quant au fait de le garder.

Sur la base d’un cahier des charges coconstruit avec l’Agence Départementale du Pays de Fougères et avec le soutien financier du Département, la commune lance une consultation pour mener à bien cette étude et retient la cabinet Gwenaël Massot.

La concertation

« Nous avons constitué un comité de pilotage  constitué neuf élus et de représentants d’associations (Comité des fêtes, association culturelle Le Village devenu Superflux) et des deux écoles publique et privée (Association des Amis de l’Ecole Publique,  Association des Parents d’élèves de l’enseignement libre, Organisme de Gestion de l’Ecole Catholique de l’école St Anne impliqués dans la vie associative de la commune » indique Pierre Alexandre, conseiller. Plusieurs partenaires ont également été associés comme l’agence départementale.  Au lancement du projet, une déambulation est proposée aux habitant par le cabinet Massot pour leur permettre d’apporter leur contribution …. « Au fur et à mesure des échanges, trois thématiques sont ressorties comme le  fil conducteur de notre identité : la ruralité, l’art et le patrimoine avec l’idée d’aller rechercher la labellisation ‘ville et métiers d’art’ » indique Pierre Alexandre. A l’issue de l’étude, celle-ci a été présentée en réunion publique aux habitants

Les conclusions et les suites

« L’étude nous a permis de définir des orientations claires pour le devenir de plusieurs bâtiments ; pour d’autres, jugés moins prioritaires, les usages seront précisés avec le temps »  indique l’élu.

  • La Maison Rimbert deviendra « la cour des savoirs-faires ».  Le projet initial prévoit d’y réaliser deux T2 et un T3, quatre  ateliers d’artisanat d’art et l’agrandissement de l’office de tourisme. A la suite du contrat d’objectif, une équipe de Maitrise d’œuvre (le cabinet Soubeyrand) a été recrutée. Le projet a été revu pour y réaliser 2T1 et 3T2 ateliers en sus de l’agrandissement de l’office de tourisme.
  • La salle des fêtes actuelle devrait être démolie, afin de réaliser une ouverture paysagère permettant de réaliser une liaison aux bâtiments situés à l’arrière dont la médiathèque et l’ancienne salle de sport
  • L’ancienne salle de sport sera convertie en salle multi-usages afin de remplacer la salle des fêtes et d’accueillir des activités associatives, des évènements festifs (mariages, fêtes d’anniversaires…) et des évènements culturels. « Une étude de faisabilité et de programmation a été lancée à la suite du contrat d’objectif et confiée à la SEM Breizh, pour préciser ces usages, toujours dans une démarche de concertation avec les associations locales et les usagers, et   en complémentarité avec les équipements déjà existant sur la communauté de communes »

« Le devenir de deux bâtiments n’ont pas permis de statuer à l’issue de l’étude ou sont en attente de trouver une solution de remplacement » indique Pierre Alexandre.

  • Le centre administratif annexe : « on a imaginé qu’il puisse devenir à terme un espace jeunes pour les 12-17 ans»
  • Le bâtiment accueillant les repas des élèves de l’école privée : « notre souhait est de continuer de soutenir l’école privée. L’idée serait potentiellement de créer une cuisine centrale pour les deux écoles voire l’EPHAD» Pour la production – il reste toutefois la question de la place de la cantine

n’ayant pas de projet clair sur la cantine privée, l’étude a pris en compte une galerie du Village, mitoyenne de la salle des fêtes afin de répondre à un besoin s’étant affirmé au cour de l’étude de l’association Le Village (aujourd’hui Superflux) ;

Le conseil municipal anticipe par ailleurs sur deux projets qui pourraient par ailleurs évoluer dans les années à venir :

  • La mairie, mal isolée et dont l’intégration patrimoniale questionne certains élus
  • L’EPMS Bellevue (Etablissement public medico-social) comprenant un EPHAD et un foyer de vie avec qui des actions pourraient se développer autour de la restauration collective, de la mise en valeur du parc arboré et de l’ancienne ‘école du gai savoir’  Pas sur l’EPMS en lui-même mais cet établissement cherche à céder à la commune la gestion à minima, voire la propriété de l’ancien Manoir de Bellevue (ancienne école du gai savoir) ainsi que le parc
  • Par ailleurs, en concertation avec l’EPMS, la commune a préempté sur la vente d’un bien immobilier aux abords de l’EHPAD. Inscrite dans l’ORT, cette opération vise à permettre l’installation d’un futur équipement d’intérêt public : une cuisine centrale à destination des résidents de l’EPMS et des élèves des écoles

Cout de l’étude

L’étude, portée par le cabinet Gwenaël Massot a couté 18 075 € HT. Elle a bénéficié d’une aide du Département d’Ille-et-Vilaine à hauteur de 50%.

Documents techniques

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